L’importance de la pré-conception
Pratiquement toutes les femmes, en période de grossesse, modifient leurs habitudes. Certaines feront des changements drastiques, d’autres plus légers. Au final, c’est un sentiment général d’urgence qui nous envahit et nous presse de faire attention à nous, la maison d’un être nouveau. On veut donner à notre bébé les meilleures bases pour qu’il ait une santé florissante.
Ce qu’oublie la plupart des mères est que l’étape de la pré-conception est aussi ultra importante. Prendre soin de son corps physique, émotionnel et mental AVANT de concevoir permet de favoriser la fertilité et de réduire les malaises de grossesse. Il suffit de voir cette préparation comme celle du jardin : avant de semer au printemps, on laboure, on enlève les cailloux, les mauvaises herbes, on ajoute du compost et, finalement, on sème. Vois l’étape de la pré-conception de la même façon ! Idéalement, la préparation prendra place 6 mois avant la conception. Cela permettra une meilleure santé globale tout au long de la grossesse.
Puis, voici quelques points à prendre en considération si tu envisages une grossesse prochainement :
- Bois de l’eau en quantité mais de qualité ! Dans un monde idéal, tu bois de l’eau de source fraîchement récoltée mais, si tu habites en ville, ça peut être difficile pour toi… Au minimum, un filtre au charbon activé te permettra de réduire la quantité de chlore présente dans ton eau. Au mieux, un système de filtration multi-cartouches te permettra de retirer une grande partie des contaminants de ton eau tels les pesticides, les nitrates, les métaux lourds et autres indésirables.
- Limite ta consommation de grains si tu vis régulièrement des rages de sucre, si tu as de la difficulté à perdre ton surplus de poids ou si tu fais du diabète ou du pré-diabète. Les grains (blé, orge, kamut, etc.) ne sont pas le démon mais garde en tête que le poison est dans la dose. Les grains, surtout raffinés, élèvent notre taux de glucose sanguin et peuvent causer divers débalancements hormonaux comme une hausse du taux de cortisol (hormone du stress) et une baisse du taux de testostérone. Si tu veux continuer de manger des grains privilégie les grains sans gluten ou les grains germés qui ont une incidence moins marquée.
- Prends soin de ton microbiote – le microbiote étant l’ensemble de la population de bactéries qui peuplent ton système digestif. Tu as besoin d’une bonne colonie en santé pour bien assimiler ce que tu manges. C’est aussi un élément crucial pour ton système immunitaire qui se déploie en grande partie dans tes intestins. Tu peux en prendre soin en consommant des aliments fermentés et non-pasteurisés comme de la choucroute, du kimchi, du kombucha et du yogourt. Les aliments prébiotiques ont aussi leur place ici ! Un supplément de probiotiques peut être envisagé.
- Mange plus de fibres. Elles ont pour propriétés de réduire ton niveau d’hormone de stress, de stabiliser ton taux de glucose sanguin et de favoriser ta digestion. Consomme abondamment ces aliments naturellement riches en fibres : légumes, fruits, graines de chia et graines de lin moulues. Si tu n’y es pas habituée, débute tranquillement !
- Consomme des aliments riches en folate tels les asperges, les lentilles, le brocoli, le chou-fleur, la laitue romaine, le persil, la betterave et les épinards, entre-autres. Il est bien établi que les folates, avant la conception et pendant la grossesse, aident à diminuer le risque d’anomalies congénitales (anomalies du tube neural (ATN), cardiopathies congénitales, fentes orofaciales et autres). Un supplément peut être pris.
- Commence à te mettre en forme. Avec une grossesse, tu t’engages dans un long marathon, mieux vaut être entraînée ! Si tu es déjà active, continue comme ça. Si tu es plutôt sédentaire, c’est le moment de t’y mettre mais en douceur. Une bonne forme physique sert de support pour un niveau d’énergie constant tout au long de ta grossesse, peut t’éviter certains malaises de grossesse et t’aidera à te remettre plus facilement de ton accouchement.
Vis-tu un « projet bébé » présentement? Si oui, comment t’y prépares-tu?